Qu'est-ce que le upcycling?
Il n'y a encore pas si longtemps, les termes «économie circulaire», «économie de seconde main» ou même «surcyclage» n'étaient guère familiers.
Aujourd'hui, le seconde main fait tranquillement sa place dans nos habitudes de consommation, l'économie circulaire est de plus en plus présente dans nos entreprises et le surcyclage, plus communément appelé «upcycling» est de plus en plus en vogue.
Mais comment s'y retrouver dans tout cela! Bien que chacun des termes et des principes soit en plusieurs points reliés, chacun a sa propre définition et sa propre vision de la chose!
L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE EN QUELQUES MOTS!
L'économie circulaire est un modèle économique à l'opposer d'une l'économie linéaire. La définition de l’économie retenue ici est celle du Pôle d’action québécois sur l’économie circulaire : «L’économie circulaire est un système de production, d’échange et de consommation visant à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, dans une logique circulaire, tout en réduisant l’empreinte environnementale et en contribuant au bien-être des individus et des collectivités ».
Et dans cette économie circulaire, on retrouve les principes du seconde main et du upcycling!
LE SURCYCLAGE, C'EST QUOI EXACTEMENT?
En définition*, le surcyclage (upcycling) est l’action de récupérer des matériaux inutilisés pour les transformer en produit de qualité ou d’utilité supérieure. On recycle donc «par le haut». De façon souvent créative, les matériaux ou produits sont réintroduits dans la chaîne de consommation, après revalorisation, ou même après le détournement de la fonction initiale.
ET FINALEMENT, QU'EN-EST-IL DE L'ÉCONOMIE DE SECONDE MAIN?
Pour sa part, le seconde main est un marché de consommation est au service d'une économie circulaire. Selon l'indice kijiji, «les pratiques de seconde main ou la réutilisation de biens d’occasion est une notion relativement large, qui suppose entre autres de prolonger la durée de vie d’un produit en s’assurant que d’autres personnes pourrontcontinuer à l’utiliser. Ce type de consommation peut prendre plusieurs formes: don, achat, échange, utilisation gratuite ou facturée, location, prêt.
ET PLUS CONCRÈTEMENT?
Si nous prenons l'exemple d'une robe. Dans une économie linéaire, une robe est fabriquée, elle est achetée, portée, puis jetée.
Dans une économie circulaire version seconde main, une robe est achetée, portée, puis toujours en bon état remise en vente sur les petites annonces pour trouver une nouvelle vie dans une seconde garde-robe.
Dans une économie circulaire version surcyclage, une robe est achetée, portée, puis comme elle n'est plus en état d'être portée, on lui donne une seconde vie par exemple en réutilisant le tissu pour en faire un coussin décoratif.
PAS SI VITE AVANT DE JETER!
Un vent de changement souffle actuellement sur nos habitudes de consommation et nous invite à revoir nos habitudes quotidiennes. Jeter c'est facile, mais on parle de plus en plus de la technique des 7R. Des recommandations pour un mode de vie plus écologique visant à minimiser l'impact de nos déchets qui s'inscrit parfaitement dans l'un de ces 3 principes écoresponsable. Vu l’impact négatifs sur l'environnement de la fabrication des biens, il faut veiller à ce qu’ils durent le plus longtemps possible.
REFUSER » tous les produits à usage unique
RÉDUIRE » la consommation de bien
RÉPARER » plutôt que de jeter et remplacer
RÉUTILISER » tout ce qui peut avoir une deuxième vie
RECYCLER » tout ce qui peut l’être
RÉINVENTER » notre façon de vivre
REVENDIQUER » une nouvelle façon de faire
DES CHIFFRES QUI NOUS DONNENT ENVIE DE CHANGER ET DE VALORISER!
On estime que la population mondiale utilise chaque année 1,5 fois les ressources renouvelables de la planète, c'est inimaginable! Au Québec, 13 millions de tonnes de déchets sont produites chaque année, soit un camion de 25 tonnes à la minute **Alors, ça donne envie de faire un petit changement et d'essayer plus souvent qu'autrement de penser circulaire avant de jeter!